galerie montrant mes peintures à l’huile, au pastel et mosaïques, en les situant dans leur contexte local et culturel
- maison au bord de l’eau en Turquie
- mas près du col de Murs
- l’église de Saint-Didier vue du sud
- champs de tournesol près de Pernes
- l’allée du chateau Pesquié à Flessan
- la carrière d’Ocres à Mormoiron
- les coquelicots
- les iris
- le village de Saint-Didier et le mont Ventoux
- la cathédrale saint-Siffrein de Carpentras, portail sud
- la chapelle saint-Roch à Pernes-les-Fontaines vue du sud
- la vieille ville d’Antibes vue du cap
- le canal de Carpentras près du chemin de Saint-Gens
- Mas sur la route de Pernes-les-fontaines
- l’empereur Justinien
- l’abbaye de Senanque et ses champs de lavande
- la chapelle saint-Roch façade ouest
- le parc du chateau de Thezan
- la cathédrale Saint-Siffrein de Carpentras, façade ouest
- le canal de Carpentras et le pont de Saint-Ponchon
- la chapelle saint-Roch en automne
- le chemin de Saint-gens
- le Ventoux enneigé
- l’oliveraie au pied de la Sainte-Garde
- le village de Suzette
- le bison de la grotte Chauvet
- la vache de Lascaux
- les lions de Chauvet
- Cavalcade dans la grotte Chauvet
Maison au bord de l’eau en Turquie, 1987
Huile sur carton, 1987
C’est ma toute première peinture à l’huile faite à Grues (Vendée) en 1987, guidé par mon oncle Jean Laidet, un peintre confirmé dans diverses techniques, qui m’a appris à maitriser l’huile et à sculpter le relief en contrastant les ombres et les couleurs : « ajoute des touches claires, ton buisson va avancer ». Peinte d’après une photo de vacances prise en Turquie. C’est déjà la lumière du sud qui m’appelle.
Mas près du col de Murs
huile sur toile, 8 F peinte en 2000
ce mas qu’on voit de loin sur la route qui descend du col de Murs était alors bordé d’un champ de lavande, disparu depuis, qui apportait la couleur complémentaire des blés ; le soleil, en frappant le coin du mas vu à contre-jour et en filtrant à travers les arbres à droite, ordonne le relief ce cette toile.
l’église de Saint-Didier, vue du sud
huile sur toile, 10 F peinte en 2008
Les aplats sont rythmés par les ombres qui définissent les reliefs de ce premier essai de paysage urbain. Le clocher se détache sur le bleu intense et uniforme, et le cours avec ses platanes est suggéré sous le porche.
champ de tournesols près de Pernes
huile sur toile format 6P
sur ce petit format de proportions inhabituelles, le Ventoux est pourtant magnifié ; les tournesols saturés de lumière tournent leur dos au soleil et les couleurs primaires répondent aux secondaires.
l’allée du chateau Pesquié à Flessan (Vaucluse)
huile sur toile format 10F, juillet 2014
Cette allée de platanes, dont les troncs et leurs ombres rythment la longueur, avec la grille et le chateau au centre de fuite, est une réminiscence d’un exercice de perspective fait en CM2 ! le mont Ventoux, par-delà les vignes et le jardin avec ses cyprès, veille sur le paysage.
la carrière d’ocres à Mormoiron (Vaucluse)
huile sur toile, 12F, peinte en juillet 2015
C’est ma troisième huile sur ce site, où je suis encore retourné pour un pastel. C’est l’affleurement de la même strate d’ocre qu’à Roussillon ou Rustrel dans le Lubéron, cet ocre qui a servi à teinter le « papier maïs » des cigarettes de grand-père. La couleur de la terre est telle qu’elle sort du tube, et les ombres dessinent les reliefs des falaises. Au chaos des arbres au sol répond l’arborescence contrastée sur le ciel lumineux ; je commence à comprendre l’impressionnisme.
les coquelicots
pastel gras peint le 11 Avril 2020 sur papier format A4
peint en période de confinement, d’après une photo prise l’année précédente ; le pré sous la Sainte-Garde était cette année là entièrement envahi de coquelicots magnifiques, je ne l’ai jamais revu aussi beau depuis.
les iris
pastel gras sur papier peint le 17 May 2020 sur papier format A3
peint en intérieur d’après photo, confinement oblige. la lumière qui joue à travers la robe somptueuse des iris ne être qu’évoquée par la peinture, puisque celle-ci ne peut qu’enlever de la lumière et non en ajouter. Le pastel m’a appris à ne plus avoir peur du noir, indispensable pour mettre en place les ombres qui soulignent les couleurs
le village de Saint-Didier (Vaucluse) et le mont Ventoux
huile sur toile format F8, peint le 27 Juin 2021
le petit chemin barré par la barrière descend vers le ruisseau qui nous sépare du vieux village et du chateau ; sur la gauche, les maisons s’alignent le long du cours. Le clocher de l’église nous cache le sommet du mont Ventoux qui occupe tout l’arrière plan. On aperçoit sur son promontoire le couvent de la Sainte-Garde. les champs sont déjà brûlés, mais l’ombrage du chêne protège le peintre dans son travail. La mémoire de ce paysage, réservoir de sérénité, est une ressource précieuse en situations de stress.
la cathédrale saint-Siffrein de Carpentras, portail sud
huile sur toile format F10, peint le 2 Août 2021
les reliefs rudes des arcs boutants contrastent avec la dentelle de pierre de ce portail gothique flamboyant, dite « porte juive », dont le soleil oblique accentue les reliefs ; au-dessus du blason, on note la « boule aux rats » censée protéger de la peste.
la chapelle saint-Roch à Pernes-les-Fontaines vue du sud
huile sur toile format F10, peinte le 9 Août 2021
La petite chapelle dédiée au saint protecteur des maladies contagieuses a été bâtie à distance des habitations. Sa face sud baignée de soleil n’est ouverte que de petites lucarnes. Elle offre une complémentarité de couleurs primaires avec la toiture et le ciel. La façade baroque, encore dans l’ombre, contraste par sa richesse avec le dépouillement de cette ancienne chapelle romane. Un cerisier mourant laisse voir le platane qui surplombe la scène.
la vieille ville d’Antibes vue du cap
huile sur toile F12, peinte le 23 Aout 2022
La lumière du matin frappe les murailles de la vieille ville et les bâtiments qui les surplombent, tandis que les plagistes lézardent ou se baignent ; à travers l’eau peu profonde animée d’un doux ressac, on devine les galets polis aux pieds des rochers acérés : première tentative d’effet de transparence, qui nécessitera ultérieurement de longs efforts… Le peintre projette son ombre au milieu de celle des pins.
la canal de carpentras près du chemin de Saint-Gens
huile sur toile format 8F, peinte le 26 Aout 2022
la lumière de cette fin d’été est déjà différente, plus douce et moins « méditerranéenne » ; le canal est rempli et reflète ses berges et les joggeurs qui y courent ; puisque la surface de l’eau reflète la lumière du ciel et non celle du soleil, les parties ombragées du canal ne sont pas moins lumineuses. L’immense pin maritime étend son ombre jusqu’à l’autre berge, et les dentelles de Montmirail ferment l’horizon.
Mas sur la route de Pernes-les-fontaines
pastel gras format A3, peint le 5 Mars 2023
la lumière est déjà printanière mais les platanes n’ont pas encore leurs feuilles, et jouent aux ombres chinoises sur la vielle façade ; on aperçoit le mont Ventoux au loin, son sommet libre de neiges entre deux refroidissements
l’empereur Justinien
Mosaique, tesselles de verre sur contreplaqué 40*80cm, réalisée entre mars et avril 2023
Interprétée d’après les mosaïques de San Vitale de Ravenne, elle fait pendant à Théodora réalisée 12 ans plus tôt. L’auréole se réfère à l’importance du personnage, pas à sa vertu ! Cette nouvelle mosaïque réalisée après une longue interruption montre l’évolution de mon style pictural, avec des ombres plus marquées, un dessin mieux maitrisé par l’utilisation du chevalet. La photo efface le jeu de relief des tesselles de différentes épaisseurs. Les tesselles taillées à la mesure sont encastrées de manière jointive, sans utilisation de mortier.
l’abbaye de Senanque et ses champs de lavande
huile sur toile 12F, terminée le 2 Juillet 2023
c’est ma troisième huile sur ce motif, et le plus grand format, en plus d’un pastel et d’une aquarelle. la couleur lumineuse des lavandes est un signal destiné aux abeilles, elle n’est pas faite pour que les peintres puissent l’imiter ! Malgré tout, on peut composer une harmonie entre elle, les terres et les ombres, un écrin ou se niche le bijou de l’art roman provencal.
la chapelle saint-Roch façade ouest
huile sur toile 12F, terminée le 24 Juillet 2023
La chapelle est vue du côté de la façade le matin, donc à contre-jour ; le mont Ventoux se profile à l’arrière plan, au-delà de la plaine envahie par la brume de chaleur. Le soleil éclaire par transparence les feuilles du platane qui se détachent contre la façade restée dans l’ombre.
le parc du chateau de Thezan, Saint-Didier, Vaucluse
Huile sur toile 10F, terminée le 28 Aout 2023
le matin, par temps de canicule, le parc est un refuge ombragé, mais le jet d’eau étique ne parvient pas à rafraichir l’air. La lumière joue entre les arbres, les platanes et le ciel se reflètent dans le bassin, où évoluent quelques poissons rouges, et autour duquel les visiteurs déambulent avant la visite du château, qui vient d’être ouvert au public.
la cathédrale Saint-Siffrein de Carpentras, façade ouest
Huile sur toile 10F, terminée le 3 Septembre 2023.
En fin d’après midi, la lumière donne plus de relief, avant que les ombres n’envahissent la place. Quelques citadins s’attardent avant le coucher du soleil. La façade allie des structures romanes, des ornements gothiques flamboyants, et baroques, et des colonnes romaines de remploi. Adossé au café de la place, le peintre s’accroche à sa toile pour que le vent ne l’emporte pas.
le canal de Carpentras et le pont de Saint-Ponchon
huile sur toile format 8F, terminée le 1er Octobre 2024
le canal occupe tout le premier plan, la maison sur la rive roite, vue à contre-jour, se reflète dans l’eau couleur d’absinthe. les arbres se teintent de couleurs chaudes en ce début d’automne ; le pylône électrique, solitaire, donne avec son reflet l’axe de la toile, devant le mont Ventoux estompé par la brume qui domine calmement le paysage.
la chapelle saint-Roch à l’automne
pastel gras sur papier A3, le 19 Novembre 2023
le soleil encore chaud joue à travers le feuillage en gloire du platane et chatoie sur la façade baroque. les ombres sont longues mais les heures sont courtes
le chemin de Saint-gens
pastel gras sur papier A3, le 3 Décembre 2023
La lumière joue à travers les feuillages clairsemés et dorés, les couleurs sont aussi chaudes que la température est froide, sous zéro dans ce vallon qui gardera toute la journée la froidure de la nuit, restant hors d’atteinte pour le soleil bas de décembre. Les tâches de couleur sur le fond sombre contrastent avec les ombres denses de ce contre-jour. Le peintre, installé dans le fossé, se gèle les pieds…
Le ventoux enneigé
pastel gras sur papier A3, le 3 Décembre 2023
vu du plateau qui surplombe la route de Murs, à l’ombre des arbres qui bordent le chemin. les feuillus jettent leurs derniers feux dans la splendeur de l’automne finissant ; les arbres en contrebas se détachent en ombres chinoises sur le mont et le ciel limpide. les cyprès qui se détachent son ceux qu’on voit depuis la maison.
l’oliveraie sous la Sainte-Garde
pastel gras sur papier A3, le 18 Février 2024
les sillons sont parallèles à la pente, pour évacuer l’eau que l’olivier craint ; le feuillage pérenne des oliviers est en partie argenté par l’arrivée de feuilles jeunes. l’oliveraie intensément travaillée voisine avec les friches sur cette terre durement gagnée par la construction millénaire de terrasses.
le village de Suzette
pastel gras sur papier A3, peint le 5 Mars 2024
le village iconique de la région des dentelles de Montmirail (non représentées, sur la droite) est accroché à un piton, et entouré de vignes qui s’enroulent harmonieusement autour des pentes adjacentes. entre deux averses, la lumière est déjà intense, mais la terre ocre reste exposée entre les ceps chauves de ce début de printemps. la ligne violette des collines borde la plaine du comtat.
le bison de la grotte Chauvet
pastel sec sur papier A3, peint le 8 Mars 2024
le fusain est appliqué sur le support à grain par un geste spontané, on imagine notre ancêtre utilisant son charbon de bois au contact de la surface grattée de la muraille ; les ours qui ont repris possession de la grotte ont griffé les parois et personnalisé les oeuvres des humains.
la vache de Lascaux
pastel sec sur papier A3, peint le 30 Mars 2024
la vache fait face au « cheval chinois », elle porte sur son dos le trait empenné du chasseur, banderille du sacrificateur ; les divers tons d’ocre et de noir composent une palette chaude. l’application de couleur à l’estompe ou au doigt permet des nuances d’intensité et de teinte, et l’on redécouvre l’acte fondamental de peindre.
les lions de Chauvet
pastel sec sur papier A3, peint le 31 Mars 2024
les animaux se superposent, y compris un bovidé à contre-sens des lions ; la répétition des profils suggère le mouvement, anticipant de 36 millénaires les oeuvres cubistes de Marcel Duchamp et le cinéma… Les gravettiens m’enseignent l’art moderne.
Cavalcade dans la grotte Chauvet
pastel sec sur papier A3, peint le 7 avril 2024
les grand herbivores surgissent du fond de la grotte comme d’une matrice féconde ; la répétition des profils crée l’illusion du mouvement. Les couleurs chaudes contredisent le froid de la paroi rupestre. Je découvre que le pastel sec est l’art de l’estompe.
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